Cosmétiques bio & sans cruauté
Recettes & produits végés



Affichage des articles dont le libellé est sea sheperd. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est sea sheperd. Afficher tous les articles

30 avr. 2015

Entretien avec Céline, de l'épicerie végane Le Cri de la Carotte

Pour continuer la série des témoignages, voici aujourd'hui celui de la sympathique Céline. C'est à Toulouse qu'elle a décidé d'ouvrir la première épicerie végane provinciale, le Cri de la Carotte. Bonne lecture !

Le Cri de la Carotte
304 Avenue de Muret
31300 Toulouse

cri de la carotte epicerie vegane
(Crédit photo : Patricia Maupetit)

  • Pour commencer, pouvez-vous nous présenter Le Cri de la Carotte ? 

Le Cri de la carotte, c’est une épicerie végane, la seule en dehors de l’Île de France, qui a ouvert en décembre 2013. On y trouve avant tout des alternatives aux fromages et à la viande, mais également une belle gamme de chocolats, pâtes à tartiner, bonbons, biscuits, laits végétaux, des produits d’épicerie plus classique comme les céréales, légumineuses, farines, purées d’oléagineux, conserves, sauces, des mayonnaises, de la crème chantilly, des produits d’influence asiatique comme les miso, algues, sauces soja, des snacks, également des produits sans gluten, une partie alimentation pour animaux, des produits d’entretien, d’hygiène, des cosmétiques, du maquillage, des compléments alimentaires, de la maroquinerie (en liège) et, j’y tiens, un joli coin aménagé réservé aux associations, avec des pétitions à signer et des brochures éditées par l’AVF et L214. C’est une petite épicerie, mais très complète finalement !

epicerie cri de la carotte toulouse
(Crédit photo : Melle Pigut)

  • Qu'est ce qui vous a motivé à l'ouvrir ?

C’est un ensemble en fait. De participer aux actions et sorties organisées sur Toulouse, j’ai pu me rendre compte d’une demande importante qui n’était pas satisfaite, et je sentais qu’il y avait besoin, pour permettre au véganisme de prendre de l’ampleur, que ce soit plus facile pour les gens de trouver des alternatives aux produits animaux, que c’était souvent cette absence d’alternative qui empêchait certains de franchir le pas. Ça et de pouvoir en discuter, s’informer sur les questions nutritionnelles, c’est pourquoi d’ailleurs je mets à la disposition des clients les brochures éditées par l’AVF.

Au moment où ce projet à germé dans ma tête, j’étais professionnellement dans une impasse, un boulot de bureau qui me permettait certes d’avoir mes week-ends et qui m’a donc donné la possibilité de militer activement auprès de différentes associations, mais dans lequel je ne m’épanouissais pas. Ancienne disquaire passionnée, végane militante depuis quelques années, je savais que je serais dans mon élément, et c’était aussi ma façon d’apporter une pierre à l’édifice.

  • Avez-vous rencontré des difficultés, que ce soit avec les autres commerçants, avec les riverains ou peut-être même pour trouver un financement ?

J’ai choisi d’ouvrir l’épicerie dans une rue dont les habitants et les commerces venaient de subir 2 ans de travaux, du coup l’implantation d’un nouveau commerce, qui plus est attirant des gens venant d’autres quartiers de la ville, a été super bien accueilli par les commerçants ! Et les riverains, même s’ils n’étaient au départ pas du tout familiers avec le véganisme (je leur ai tout bien expliqué !), ont été ravis de voir s’ouvrir dans leur quartier une épicerie proposant majoritairement des produits bios. 

En amont par contre, c’est vrai que lorsque je recherchais des financements, j’ai eu des difficultés et quelques réactions de scepticisme de la part de certains interlocuteurs. Mais globalement, avec un dossier solide et une parfaite connaissance du marché, j’ai su les convaincre de me faire confiance. Ça permet également de faire du tri, et du coup, que ce soit au niveau de mon assureur, de ma banque ou de l’organisme qui m’accompagne depuis la création de la société par exemple, j’ai affaire à des gens ouverts et intéressés par cette démarche.

Heureusement, pendant toute cette période j’ai été très soutenue, par les copains qui n’attendaient que ça et aussi par mon mari qui a toujours cru en mon projet.

  • Et qu'en est-il aujourd'hui ? Des curieux viennent-ils à l'épicerie ou est-ce exclusivement des personnes déjà végéta*iennes ?

Ce sont bien sûr en majorité des personnes véganes, végétaliennes ou végétariennes qui viennent faire leurs courses à la boutique, mais également des personnes allergiques, au gluten, au lait, aux œufs, et aussi des habitants du quartier qui viennent faire des courses d'appoint. De nombreux curieux passent également la porte de l'épicerie, après en avoir entendu parler, avoir lu un article ou simplement après avoir découvert son existence en passant devant en tramway. 
Et puis il y a ceux qui viennent faire quelques courses parce qu'ils reçoivent un vg, ou une personne allergique, que j'accompagne et conseille tout au long de leur visite (ils sont souvent un peu perdus avec tous ces produits inconnus), et enfin, ceux qui se sont trompés d’adresse (il m'arrive qu'on me demande des oeufs bio par exemple, c'est courant, ou, plus rare, des compléments du type gélules de cartilage de requin... ). C'est anecdotique mais ça peut mener à des situations cocasses.

  • J'imagine que vous-même êtes végane, quelles ont été vos raisons pour adopter ce choix de vie ?

Je suis végétarienne depuis très jeune, essentiellement pour les animaux, mais je n'ai compris que bien plus tard que la production de lait et d'oeufs était également problématique. C'est, je crois, de découvrir la situation catastrophique des écosystèmes marins qui m'a enjoint à me renseigner sur la problématique de l'exploitation animale de manière plus globale, et dès que j'ai commencé mes recherches, j'ai ressenti le besoin d'agir. À la fois en arrêtant de contribuer à cette exploitation bien sûr, mais également en m'engageant auprès d'associations qui travaillaient activement sur ces problématiques. J'ai d'abord rejoint l'association Sea Shepherd Conservation Society, en tant que volontaire à terre, puis à bord d'un de leurs bateaux, et j'ai ensuite été bénévole pour l'Association végétarienne de France qui a une approche de sensibilisation très pédagogue et bienveillante, et propose une documentation très complète pour réussir sa transition vers une alimentation végétale, ce qui m'est d'ailleurs très utile à l'épicerie pour conseiller les personnes qui s'interrogent et hésitent à franchir le pas.

  • En dehors de la tenue de l'épicerie, êtes-vous engagée dans d'autres actions type manifestation, pétition etc ?

J'ai l'impression de participer beaucoup moins qu'avant aux actions organisées sur Toulouse (en grande partie déjà parce que celles-ci sont très souvent organisées le samedi, quand l'épicerie est ouverte), mais je participe tout de même dès que possible aux manifestations organisées pour les droits des animaux, que ce soit contre la tenue de corridas, ou pour demander la fermeture des abattoirs par exemple.

  • Une anecdote sympa à nous raconter en lien avec le Cri de la Carotte ?

Souvent, les clients se mettent à discuter entre eux dans le magasin, s’échangent des idées, des conseils, donnent leur avis sur tel ou tel produit, j’adore, ça rend le lieu vraiment vivant et agréable.

Sinon, un truc drôle qui m’est arrivé récemment, une personne a tagué la vitrine de la boutique, avec amour et plein de gros cœurs rouges, pour réclamer des actions concernant la disparition des abeilles ! J’ai trouvé ça super mignon comme vandalisme (un peu pénible à effacer toutefois) !

  • Quel est votre produit ou votre recette végé préféré ?

Ce que j’adore faire, mon plat de réconfort à moi, ce sont les « oeufs » cocotte. C’était un de mes plats favoris à l'époque, alors je suis bien contente d'avoir trouvé une alternative aussi plaisante. Cette recette est très, très fortement inspirée de la recette d’oeufs au plat de l'excellent blog de Miriam Sorrell

(=> retrouvez la recette complète en bas de l'article !)

  • Avez-vous des conseils pour ceux qui hésitent ?

Je crois qu’il n’y a pas d’hésitation à avoir, manger végétalien c’est à la fois bon pour les animaux, la planète et, pour ne rien gâcher, c’est aussi bon pour soi. Après, ça peut être déroutant au départ, quand on se lance dans l’alimentation végétale, il faut bien l’admettre, on ne sait souvent pas du tout comment organiser des repas équilibrés ! Alors il faut réapprendre, découvrir de nouvelles façons de cuisiner. Commencer par faire le tri dans les recettes qu’on a l’habitude de réaliser pour garder celles qu’on pourra végétaliser facilement, histoire de se rassurer un peu, et puis ensuite partir à la découverte des saveurs. Très vite on apprend à utiliser les épices, les purées d’oléagineux, à ajouter un peu de tamari par-ci, de levure de bière par-là, on s’achète un livre de recettes, on se met quelques blogs en favoris, et on se sent très vite plus à l’aise. Si en plus on peut rencontrer des vg dans sa ville (ce qui est le cas à Toulouse, et c’est vraiment une chance !), c’est super pour partager, échanger, et aussi au besoin se rassurer, se soutenir.

  • Et enfin, en dehors du Cri de la Carotte, avez-vous des bonnes adresses à indiquer ?

À Toulouse on n’a pas encore de restaurant végane, mais quelques possibilités bien sympas quand même, pour manger à l’extérieur. J’aime beaucoup la cuisine du monde, et de ce côté-là on a pas mal de choix, entre les restaurants libanais, thaïlandais, indonésien, népalais…, on a aussi quelques restaurants bio où l’on peut se régaler, et même un service de livraison de burgers vg qui vient de se lancer. C’est assez facile finalement de manger végétalien dans la ville rose, il n’y a qu’à voir le nombre de références proposées sur le site Happycow pour s’en convaincre.

Merci beaucoup !

La recette :
oeuf cocotte vegane vegetarien

Ingrédients, pour 4 cocottes : 

Pour le blanc : 
400g de tofu soyeux

Pour le jaune :
2 cuillères à soupe de purée de pommes de terre instantanée, flocons déshydratés ou poudre
7 cuillères à soupe  (105 ml) d’eau chaude (il en faudra peut-être un peu plus)
1 cuillère à café de levure de bière
¼ cuillère à café de curcuma
¼ cuillère à café de sel kala namak, aussi connu sous le nom de sel noir – il a un goût et une odeur d’oeuf essentiels pour cette recette
¾ cuillère à café de No egg (Orgran)
1 cuillère à café de margarine
1 cuillère à café d’huile de tournesol ou de colza (pas d’huile d’olive qui modifierait le goût)

Pour la garniture :
1 boudin de sauce fromagère Vegusto
- quelques dés de fauxmage bleu. Vegusto, Bute Island ou V'Bites conviendront parfaitement.
- un peu de fauxmage râpé pour gratiner

Méthode :

Mélangez la purée de pommes de terre instantanée avec l’eau, ajoutez la margarine et les autres ingrédients et écrasez le tout avec une fourchette, jusqu’à ce que la consistance ressemble au jaune d’un œuf dur. La consistance doit être épaisse (il y a une raison à cela). Puis mettez une petite cuillère du mélange dans un bol à part et laissez le tout de côté.

Graissez quatre cocottes qui vont au four, puis déposez au fond un quart de tofu soyeux dans chaque, que vous écraserez grossièrement à la fourchette.

Séparez la préparation de jaune d'oeuf en quatre, faites en des boules et placez-les sur le tofu soyeux.

Verser la sauce fromagère autour du jaune, et plantez quelques morceaux de bleu.

Mettez au four, à 210°c pendant 10 minutes.

Avant de sortir les cocottes du four, mettez un peu d'eau dans le reste de jaune d'oeuf, afin de lui donner une consistance liquide.

Sortez les cocottes du four, mettez un peu du liquide sur chaque jaune, un peu de râpé et remettez au four le temps de gratiner un peu.

Servez avec une salade de crudités, et du pain à tremper dans les cocottes bien sûr.


Rendez-vous sur Hellocoton !

17 avr. 2015

Témoignage de Fabrice, végane et activiste à Sea Shepherd Global

Pour ce nouveau témoignage, je suis vraiment très contente de vous présenter celui de Fabrice, officier de la marine marchande de 36 ans, qui non seulement est végane mais aussi activiste dans l'ONG Sea Shepherd Global.

sea shepherd global


  • Peux-tu expliquer en quoi consiste ton engagement en faveur des animaux ? Depuis combien de temps as-tu commencé ?
A un niveau personnel, mon engagement c'est d'abord être végan, donc, d'avoir changé mes habitudes de vie et de consommation. C'est répondre aux questions de mon entourage à ce sujet, exposer mes raisons, ou essayer de leur faire découvrir des documentaires. Comme j'ai des enfants, j'essaie aussi de les sensibiliser et de les intéresser à mes recettes de cuisine. En ce qui concerne mon activité, je m'investis dans une ONG d'action directe, Sea Shepherd Global, dont le but est de sauver des animaux marins ( des baleines aux concombres de mer), et qui fait également la promotion du véganisme.

  • Quelles sont les raisons qui t'ont motivé ?
On pourrait appeler ça un mouvement de révolte de voir aussi bien les gens que nous sommes, que les animaux que nous élevons, traités comme de vulgaires marchandises. Tout est sacrifié au profit. C'est triste pour nous comme pour les vaches. Quand je vois les porcs engraissés et conduits à l'abattoir, je vois Dupond gavé de fast food qui donne son temps et sa vie pour le bénéfice de sa compagnie. Je suis choqué de l'absurdité, du manque de liberté, de la laideur de notre société. C'est donc parce que je me sentais contraint, prisonnier d'une vie dans laquelle je ne me reconnaissais pas, que j'en suis venu par étapes au véganisme. J'avais besoin d'un rapport à mon environnement radicalement différent. Pour résumer, j'ai trouvé qu'il y avait plus de respect de soi et des autres, plus de bon sens, plus de joie de vivre, plus de satisfaction, plus l'amour surtout et moins d'isolement à envisager les choses selon une perspective végane. Nous ne pouvons pas nier les animaux sans nous renier nous-mêmes. Envisager la vie dans toute sa beauté et son essence, c'est repenser la place de l'homme parmi les êtres vivants. S'intéresser aux animaux c'est s'intéresser aux oubliés, et j'avais l'impression que nous étions tous des oubliés.

  • Depuis combien de temps es-tu engagé au sein de Sea Shepherd ? Qu'y fais-tu ?
J'ai rejoint Sea Shepherd il y a 3 ans, d'abord comme bénévole à terre, pour des événements de sensibilisation et de collecte de fonds. Il y a 2 ans, j'ai embarqué aux îles Samoa sur le Brigitte Bardot, comme chef mécanicien. Le but du navire à cette époque était de protéger le fondateur de l'ONG, Paul Watson, qui faisait l'objet d'une notice rouge d'Interpol. On se faisait discret donc, pendant que la justice suivait son cours, jusqu'à ce qu'on puisse enfin débarquer Paul Watson en toute sécurité à Los Angeles.
Par la suite, j'ai été capitaine sur le Jairo Mora Sandoval (du nom d'un écologiste costaricien qui s'est fait assassiner, et dont les meurtriers ont échappé impunément à la justice). Ce bateau était au Sénégal, pour une campagne contre la pêche illégale, menée de concert avec les autorités du pays. Mais ces autorités corrompues se sont vite retournées contre nous. Après les menaces des militaires, donc, après qu'ils sont venus à notre bord de nuit pour nous voler du matériel, après aussi qu'ils avaient incendié un navire d'une asso locale qui collaborait avec nous, nous nous sommes finalement réfugiés aux îles du Cap Vert.
Depuis un an, nous y travaillons en partenariat avec d'autres associations locales de protection de l'environnement à l'étude et au recensement de certaines espèces endémiques de ces îles. Nous avons également mené campagne pour la protection des tortues de mer.
Avec de la chance, j'aimerais participer à la prochaine campagne aux îles Feroés cet été, contre le massacre "rituel" des baleines pilotes.

  • Ton véganisme découle-t-il de cet engagement ou est-ce l'inverse ?
Les deux. Je me suis d'abord engagé pour l'écologie, puis plus précisément pour la cause animale. Suite à ça je suis devenu végétarien pendant deux ans, et seulement après végan. Mais d'un autre côté, on peut dire que ce changement de choix alimentaires a contribué à développer ma sensibilité, et à renforcer mon engagement.

  • Comment as-tu procédé, par étape en éliminant certains aliments ou directement en adoptant l'alimentation végéta*ienne ?
Quand je suis devenu végétarien, ça a été d'un coup. J'ai immédiatement banni la viande et le poisson, et cela ne m'a plus jamais manqué. En revanche, je suis devenu végétalien plus progressivement. La raison, c'est qu'en devenant végétarien, j'avais d'abord cru que c'était suffisant et qu'aller au ­delà serait se montrer plus royaliste que le roi. Ensuite j'avais une mauvaise image des végans qui m'énervaient à se montrer trop moralisateurs, ou tatillons, par exemple, en rechignant à se servir d'un couteau qui avait déjà servi à beurrer une tartine. Néanmoins, en continuant à me documenter sur l'élevage, j'en suis venu, sans me forcer, à bannir aussi le lait, le fromage et les oeufs. Pendant une période, je consommais encore quelques produits auxquels j'étais « accro », comme les sauces à émulsion (mayonnaise, béarnaise etc...) qu'on trouve en supermarché, et la crème fraîche que j'avais autrefois l'habitude de manger à la petite cuillère. Grâce à la découverte de nouvelles recettes, j'ai finalement arrêté d'acheter ces produits aussi.

  • Quelle est ta recette et/ou ton produit végéta*ien préféré ? 
Le seitan, cuit au four dans sa marinade avec de la purée, ça me rend fou !

  • Ton entourage partage-t-il tes convictions ? Participe-t-il avec toi ? 
Quand j'ai expliqué à ma femme que je souhaitais ne plus manger de viande, elle a aussitôt appelé nos deux filles (de 8 et 6 ans) dans la cuisine pour leur annoncer la nouvelle, d'un ton très grave et solennel. Les enfants se sont aussitôt mis à pleurer. J'étais vraiment dépité par cette scène que je n'avais pas anticipée. Par la suite, c'est resté difficile avec ma femme. Elle a réduit sa consommation de viande, mais trouve exagéré de devenir végétarien, et m'a reproché, classiquement, mon extrémisme quand par la suite je suis devenu végan. Pour les enfants c'est compliqué. Je leur ai, depuis, expliqué mes raisons, avec le plus de douceur possible. Je ne peux pas leur donner une alimentation végétalienne dans la mesure où il y a un différend sur ce sujet entre leur mère et moi. Et quand c'est moi qui cuisine, elles endurent avec patience, mais frustration, le fait qu'il manque une saucisse ou un poisson pané dans l'assiette. 
Beaucoup de mes amis disent que j'ai raison, et donc qu'ils réfléchissent à la question. 

  • Une anecdote sympa à nous raconter ? 
Je me souviens d'un barbecue en famille, il y a deux ans. J'étais végétarien, et pas encore végétalien. Plutôt que des saucisses ou des côtelettes, je me suis fait fondre un camembert sur les braises. Ça a rendu jaloux tous les baffreurs de viande qui m'ont boulotté mon camembert avant de revenir à leur assiette.

  • Enfin, quel(s) conseil(s) et/ou quel(s) message(s) aimerais-tu faire passer ? 
Je n'ai jamais autant apprécié le fait de manger que depuis que je suis végan. J'ai découvert tant de saveurs, et de nouvelles façons de cuisiner ! Par ailleurs, je cuisine beaucoup plus moi-­même, et apprécie d'autant plus le moment du repas, si je peux partager ce que j'ai fait. Par le plaisir que j'ai à essayer de nouvelles recettes, et la détente que ça me procure, je me rends compte que cuisiner n'est pas perdre son temps mais le consacrer, vraiment, à quelque chose d'essentiel. 
Je me sens plus vivant.

Merci beaucoup Fabrice !

(Entretien réalisé par mail)


Rendez-vous sur Hellocoton !